Novembre 2011 Journal n°3
Le GAEC de Foulhoubous
Edito
"En ces mois automnaux, nous dédions notre journal aux éleveurs qui pour la plupart sont en période de vêlage. Un moment où l'activité bat son plein et qui demande aux agriculteurs une attention toute particulière auprès de leurs troupeaux.
Nous avons pour l'occasion recueilli le témoignage d'un GAEC équipé en vidéo-surveillance."
Le GAEC de Foulhoubous s’organise pour surveiller les vêlages de quelques 140 mères.
Créé en 1999, l’exploitation située au Monastère (Aveyron 12) regroupe trois associés : les frères Bonneviale et leur mère Françoise Bonneviale.
Depuis cet été, après la construction d’un nouveau bâtiment pour accueillir l’élevage, ils ont opté pour l’installation d’un système de vidéo-surveillance de chez VISIONAUTE. La caméra (SOFIE) est montée sur un rail de 100 mètres traversant toute la stabulation.
Les trois éleveurs, habitant entre 3 et 5 km du bâtiment, peuvent garder un œil sur l’élevage via internet grâce au site ivisionaute. Benoit Bonneviale explique qu’ils se relaient la nuit pour regarder à tour de rôle, toutes les 2 heures, les boxes de vêlage. Ils pilotent à distance la caméra avec la possibilité de lancer une préposition, cela correspond à un parcours du chariot avec des angles de vue intéressants enregistrés au préalable. Le zoom x26 permet de se rapprocher au plus près d’une mère qui met bas et savoir si tout se passe normalement.
L’éclairage de la stabulation se commande également à distance.
Cette installation soulage la famille Bonneviale qui gère également une SARL « Le comptoir fermier ». La société commercialise les produits de 47 producteurs aveyronnais. Une activité qui compte deux salariés et un apprenti. Les frères Bonneviale sont amenés à livrer la marchandise parfois hors département. Lors des déplacements, ils utilisent alors tous les trois la technologie I-phone et l’application VISIOPHONE pour visualiser le troupeau.
Le système de vidéo-surveillance par ADSL se développe de plus en plus pour les associés en GAEC. D’une part, il facilite la surveillance nocturne et d’autre part, il permet d’éviter les pertes à la naissance. On estime à 1000 euros la mort d’un veau en comptant la nourriture de la mère. Le retour sur investissement est donc vite atteint.
Le Journal Visionaute
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